Les femmes de l’Union des radios et télévisions libres du Mali (URTEL/Mali), en partenariat avec la Maison de la presse, ont célébré la Journée panafricaine de la femme mercredi dernier (2 août 2023). La cérémonie a été marquée par la présence du président de la Maison de presse et de l’Urtel, respectivement MM. Bandiougou Danté et Mamadou Bocoum ; et d’un panel de personnalités comme Mme Cissé Amty (présidente du bureau des femmes de l’URTEL), Mme Sangaré Oumou Bah, ancien ministre à l’origine de la loi N°052-2015/ du 18 décembre 2015 ; Mme Diallo Kama Sakiliba, vice-présidente de l’OPF/Mali…
Se battre pour la participation effective des femmes au développement de la nation ! Tel est l’engagement pris désormais par l’Union des radios et télévisions libres du Mali (URTEL) lors de célébration au Mali de la Journée panafricaine de la femme, le 31 juillet. Le président de la Maison de la presse a témoigné sa reconnaissance pour avoir été associé à cet événement et pour la célébration de cette journée au Temple de la presse nationale. Profitant de l’occasion, M. Bandiougou Danté a également exhorté les participants à «profiter de la grande expérience de ces Grandes dames qui ont fait le Mali d’hier et qui feront certainement le Mali de demain».
Quand au président de l’Urtel, il a rendu un vibrant hommage à la regrettée Haoua Kéita, l’initiatrice de la Journée panafricaine de la femme. «C’est une façon de contribuer non seulement à promouvoir l’aspect genre au niveau de nos bureaux, mais aussi à soutenir l’ensemble des femmes africaines en ce 31 juillet» a souligné M. Mamadou Bocoum. Et d’ajouter que de tels échanges permettent aux unes et autres de «prendre conscience qu’elles ont une place importante et un rôle prépondérant à jouer dans la société. Cela leur permet également de développer des initiatives pour leur autonomisation».
C’est pourquoi, a justifié M. Bocoum, «nous avons décidé d’accompagner les femmes du bureau de l’URTEL pour célébrer cette Journée panafricaine de la femme». Et pour lui, l’objectif principal recherché est de «permettre aux femmes (politiques, journalistes, entrepreneures…), quel qu’en soit le niveau d’activités, de réfléchir et de prendre conscience qu’elles ont un rôle important sinon indispensable non seulement pour leur propre épanouissement, mais aussi pour le développement de notre pays».
La conférencière, Mme Diallo Kama Sakiliba, a fait un exposé sur l’historique de la mise en place de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA). Datant de 1974, c’est une initiative de la Malienne Aoua Kéita. L’ambition des pionnières, malgré les différences ethniques et linguistiques, était d’unir leurs forces, de travailler ensemble autour d’un idéal commun, notamment celui de contribuer à l’amélioration significative des conditions de vie de la femme africaine et à son émancipation.
Quant à la seconde conférencière et initiatrice de la loi 052-2015, Mme Sangaré Oumou Bah, elle a axé son intervention sur le processus électoral avant de mettre également l’accent sur l’importance de la participation des femmes et des jeunes au développement de la nation. Il faut rappeler que la loi N°052-2015/ du 18 décembre 2015… institue des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives dans notre pays.
La cérémonie a été également marquée par une remise d’attestations de reconnaissance à des personnalités pour leur dévouement à la promotion de la Femme et du panafricanisme. Il s’agit notamment de Mme Diallo Kama Sakiliba, Mme Sangaré Oumou Bah, Bandiougou Danté et Mamadou Bocoum.
La Panafricaine est célébrée le 31 juillet de chaque année, en commémoration du 31 juillet 1962, date à laquelle des femmes de l’ensemble du continent africain se sont réunies pour la première fois afin de créer la toute première organisation dédiée aux femmes africaines : l’Organisation panafricaine des femmes (OPF).
Sory Diakité
Le Matin
