
Sous le thème « L’importance de la protection des données à caractère personnel en lien avec la déclaration des biens », l’Office central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI), en partenariat avec le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) et le Projet LUCEG (Lutte contre la Corruption pour et par l’Égalité des Genres), a organisé un atelier de sensibilisation et d’information dans le cadre de la Semaine nationale de lutte contre la corruption. Cette initiative a fait suite à la célébration de la Journée Internationale contre la Corruption, marquée le 9 décembre dernier. L’événement, qui a pour objectif de renforcer l’intégrité des jeunes faces à la corruption, s’est tenu le 27 décembre 2024 à Maeva, ACI 2000 sis à Hamdallaye.
Cette rencontre vise à informer les participants sur le rôle de l’Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (APDP) et à souligner que la déclaration de biens reste personnelle.
« La loi n°2013- 015 /du 21 mai 2013, portant protection des données à caractère personnel en république du Mali, et décret n°2024-0300 /PT-RM du 14 mai 2024 instituant le paiement des frais de dossiers de formalités déclaratives, de certification et d’agrément soumis à l’autorité de protection des données à caractère personnel (APDP) ;
« Les données à caractère personnel ou données personnelles sont des informations existant sous diverses formes et permettant d’identifier directement ou indirectement une personne, par référence à un numéro d’immatriculation ou à un ou plusieurs éléments propres à son identité physique, physiologique, biométrique, génétique, psychique, culturelle, sociale ou économique. Elles peuvent être des identifiants universels permettant de raccorder entre eux, plusieurs fichiers constituant des bases de données, ou de procéder à leur interconnexion ».
Au cours de cette rencontre, lors de son discours d’ouverture la représentante de LUCEG, Nah-Fily Niang, souligne que l’objectif de cette journée est d’informer et de sensibiliser les participants sur l’importance de la protection des données à caractère personnel en lien avec les déclarations des biens ; le projet LUCEG, la construction d’une nation transparente et juste passe nécessairement par la participation, l’implication et l’engagement de tous un chacun dans la lutte contre le phénomène de la corruption.
Quant à elle l’information et la sensibilisation permettent de prendre conscience des formes, manifestations et conséquences des pratiques corruptrices et poussent à participer à la construction d’un État fondé sur l’éthique et l’intégrité pour le bonheur de tous.
Le thème choisi de cette édition 2024 met en lumière les défis spécifiques auxquels les jeunes font face, notamment l’exposition accrue à la corruption dans les secteurs de l’éducation, de l’emploi et de la gouvernance. A la faveur de cette semaine nationale de lutte contre la corruption, plusieurs activités sont menées. Ces initiatives visaient à éduquer la population sur les pratiques corruptives et comment dénoncer les actes de corruption ? en plus des valeurs d’éthique et d’intégrité, la population doivent être imprégner des mécanismes de dénonciation des pratiques corruptives, afin d’être des leviers sûrs de lutte contre la corruption ; un engagement collectif, tout en rappelant que la corruption est une problématique qui interpelle la société dans son entièreté.
Samba L Cissé