« Leur implication est indispensable pour construire un avenir plus équitable et transparent »
La corruption demeure un obstacle majeur au dévéloppement de notre pays. À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption, la Communauté de Pratique en matière de Lutte contre la Corruption (CPLC) a organisé une journée de sensibilisation destinée aux femmes leaders et aux jeunes, afin de les informer sur les mécanismes de dénonciation des pratiques corruptives. Cet événement s’est tenu à l’Ecole de maintien de la paix « Alioune Blondin BEYE », en partenariat avec le Projet d’Appui à la Lutte contre la Corruption et pour l’Égalité des Genres (LUCEG), le 20 décembre 2024. Le thème international de cette journée était : « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : façonner l’intégrité de demain », a réuni 50 responsables de la société civile engagés dans cette lutte. »
Dans son allocution, la présidente de la CPCL, Mariam Diama Sanogo, affirme que la corruption est un phénomène social, politique et économique complexe qui touche tous les pays. Elle s’est formée lentement, mais, sûrement sur les l’injustice sociale, la pauvreté, la misère, la marginalisation voire l’exclusion de certains segments de la société (les jeunes et les femmes) et elle s’attaque au fondement des institutions démocratiques, elle ralentit considérablement le processus de développement tout en menaçant la paix sociale.
Selon elle, ce thème choisi de cette année met en lumière, le rôle tellement important de l’implication active des jeunes dans la dynamique de la lutte contre la corruption.
C’est dans ce contexte, que la CPLC qui a comme objectif global la lutte contre la corruption avec l’appui technique et financier du projet LUCEG, a organisé ce panel sous le thème : « Sensibilisation des femmes leaders et des jeunes sur les mécanismes de dénonciation des pratiques corruptives » ; cette activité s’inscrit en droite ligne de la commémoration du 09 décembre 2024, journée internationale de la lutte contre la corruption.
Le 31 décembre 2003, l’assemblée générale a adopté la convention des nations unies contre la corruption et à prier le secrétaire général de changer l’office des Nations Unies contre la drogue et le crime, d’assurer le secrétariat de la conférence des Etats partis à la convention.
Le 09 décembre a été par la suite déclaré journée internationale de la lutte contre la corruption afin de sensibiliser le monde sur ce fléau et pour faire connaitre le rôle de la convention en matière de lutte et de prévention.
Quant à elle,cet espace de débat citoyen favoriser des échanges interactifs qui contribueront à renouer avec les pratiques de l’intégrité dans une dynamique de synergie d’action autour de la prévention des pratiques corruptives. Cette conférence a été animée par les experts du Bureau du Vérificateur Général et de l’Office Central de lutte contre l’Enrichissement Illicite.
Si la corruption est une problématique qui interpelle la société dans son entièreté, elle interpelle à plus d’un titre les jeunes.
Tels que la société civile, les organisations non gouvernementales et les communautés de personnes occupent une place de choix dans la prévention de la corruption et la lutte contre ce phénomène.
En effet, la participation des jeunes a trait aux actions citoyennes de lutte contre la corruption à travers les activités de la société civile.
Selon la Direction Nationale de la Population (DNP), en 2022, constituant 34,8% de la population, la proportion des jeunes (15-35 ans) était quasi stable.
Ainsi, leur engagement est indispensable pour construire un avenir plus juste et transparent.
Il faut signaler que les femmes, de par leur nombre et leur rôle de mère éducatrice demeure également un maillon essentiel dans la lutte contre la corruption.
Pour ce faire, en plus des valeurs d’éthique et d’intégrité, les femmes et les jeunes doivent être imprégner des mécanismes de dénonciation des pratiques corruptives, afin d’être des leviers sûrs de lutte contre la corruption.
Nous sommes persuadés que cette activité contribuera à la sensibilisation des femmes et jeunes sur les enjeux de la lutte contre la corruption.
Le LUCEG, représenté par son Directeur M. Dramane Yacouba DIALLO a réaffirmé son engagement à accompagner toutes les bonnes initiatives visant à lutter contre la corruption.
A la clôture de cette activité, la présidente de la CPCL a remercié les panelistes qui ont accepté de se joindre à eux pour la réussite de cette activité. Elle a également remercié le projet LUCEG pour son engagement et son soutien précieux, essentiels à la réalisation de nos objectifs communs.
YAC