Accueil Nandi.info OHDP : Mme Kané Nana Sounou, Commissaire de l’AIGE, souligne que les élections de 2013 ont été entachées de contestations et de nombreux actes de violence

OHDP : Mme Kané Nana Sounou, Commissaire de l’AIGE, souligne que les élections de 2013 ont été entachées de contestations et de nombreux actes de violence

by Nandi
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La période électorale, avant, pendant et après les scrutins, est devenue une source de tensions sociopolitiques, entraînant des violations des droits humains, en particulier des droits civils et politiques

Dans le cadre de la mise en place d’un cadre global des modalités de réponses aux menaces de violences liées au processus électoral et aux réformes politiques et administratives, y compris les violences basées sur le genre, Observateur des Droits Humains pour la Paix (OHDP) a organisé un séminaire national du 26 au 28 septembre 2024 à l’hôtel de l’Amitié de Bamako. La cérémonie d’ouverture a été présidée par des représentants du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, du Projet d’Appui aux Réformes et aux Élections au Mali (PAREM), du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’ONU Femmes.

Ce séminaire national a pour objectif de favoriser la concertation entre les parties prenantes aux élections, en vue de proposer un accord cadre pour la coordination des mécanismes de réponse aux menaces de violences liées au processus électoral et aux réformes politiques et administratives, y compris les violences basées sur le genre (VBG).

Selon la représentante du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, il est constant qu’avant, pendant et après les élections, les messages de haine ont tendance à augmenter et à se propager, souvent, par le biais des médias traditionnels et en ligne.

 Cette propagation, la particularité d’engendrer des violences physiques et psychologiques sur des individus ou des groupes d’individus ciblés, notamment auprès des communautés dont certaines populations vulnérables telles que les déplacés, les femmes et les jeunes.

 Ainsi, il s’avère nécessaire de pouvoir détecter les premiers signes de cette incitation à la violence et d’impliquer les parties au conflit dans la recherche de solutions et en même temps, prévenir sa prolifération. Les mesures à envisager pour empêcher ou atténuer les risques de violence visent à renforcer, avant tout, la crédibilité du processus électoral.

Quant à Dr Abraham Dembélé, Président de l’OHDP, affirme que ce séminaire s’inscrit dans une démarche inclusive et participative, visant à réduire les risques de violences électorales, à protéger les droits de l’homme et à renforcer le processus démocratique au Mali. Il fait suite aux deux premières activités majeures du projet d’appui à la prévention des violences liées au processus électoral : un atelier d’harmonisation des indicateurs de risque de violences électorales et une session de formation des acteurs du secteur de la sécurité sur les spécificités de l’engagement sécuritaire lors des élections au Mali. Ces trois jours seront consacrés à trois thématiques principales : le suivi des violences électorales, l’harmonisation des indicateurs d’alerte précoce, et la mise en place d’une plateforme de coordination des réponses aux risques de violence liés aux opérations électorales.

Dans son allocution, Mme Kané Nana Sounou, commissaire de l’AIGE, déclare que l’objectif général est de mettre en place « un cadre consensuel de suivi des risques de conflits et de violences liés au processus électoral ». Cette thématique revêt une importance particulière pour nous en tant qu’organisateurs des élections au Mali. Nous reconnaissons que les élections de 2013 ont été marquées par des contestations et des actes de violence. En effet, la période électorale, s’étendant d’avant à après les élections, est devenue une source de tensions sociopolitiques, entraînant des violations des droits humains, en particulier des droits civils et politiques. Ces violations conduisent à des violences physiques, psychologiques et sexo-spécifiques, ce qui souligne l’urgence de travailler à leur réduction. Il est important de développer des indicateurs consensuels pour le suivi des élections, afin de recueillir des données qui faciliteront la mise en œuvre de mesures de prévention. Cet atelier, qui synthétisera les propositions des dix ateliers régionaux, contribuera certainement à établir un cadre consensuel pour le suivi des risques de conflits et de violences électorales au Mali.

Par ailleurs, il faut noter qu’avant, pendant et après les processus électoraux, les messages de haine auraient tendance à augmenter et à se propager, souvent, par le biais des médias traditionnels et en ligne. Cette propagation aurait la particularité d’engendrer des violences physiques et psychologiques sur des individus ou des groupes d’individus ciblés, notamment auprès des communautés avec certaines vulnérabilités tel que les déplacés, les femmes et les jeunes. Dès lors, il apparait donc nécessaire de pouvoir détecter les premiers signes de cette

Dans le cadre d’une synergie d’actions, le Projet d’Appui aux Réformes et aux Élections au Mali (PAREM), en collaboration avec le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, le PNUD et ONU Femmes, prévoit des initiatives visant à réduire les risques de violences électorales, à protéger les droits de l’homme et à renforcer le processus démocratique au Mali. C’est dans cette optique que se déroule le présent séminaire national, qui constitue l’une des activités principales du projet de prévention de la violence électorale et de promotion de la gouvernance, financé par le Fonds de consolidation de la Paix (PBF) des Nations Unies. Ce séminaire s’est conclu par des recommandations issues des travaux des groupes constitués.

Youma A Cissé

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