Ancien défenseur de l’équipe nationale du Mali, Eric Sékou Chelle est désormais à la tête des Aigles en tant que sélectionneur national. En Côte d’Ivoire, ce Franco-malien, né en Côte d’Ivoire, disputera sa première Can comme entraîneur d’une sélection nationale. Avant ce saut dans l’inconnu, Eric présente un bilan satisfaisant.
En moins de deux ans de gestion, après sa nomination en mai 2022, il présente un bilan de 10 victoires, 3 matchs nuls et 1 défaite en 14 matchs joués toutes compétitions confondues. Au cours de près d’une quinzaine de matches avant cette Can, son équipe a marqué 31 buts et en encaissé 8 buts.
Ces rencontres se répartissent entre les matches éliminatoires de la Can, ceux du Mondial 2026 ainsi que des matches amicaux. Avant le départ pour Korhogo, Eric Sékou Chelle s’est longuement confié à la presse locale en marge du regroupement au Centre d’entraînement de Kabala à Bamako. Au cours de cet entretien, le sélectionneur des Aigles est revenu sur le choix des hommes ainsi que l’ambition de l’équipe du Mali à cette Can. Extraits !
Le choix des joueurs :
“Le premier critère est le temps de jeu en club. Ensuite, le 2e critère est le choix tactique. C’est-à-dire dans quel système de jeu je vais faire jouer le joueur et voir quel est le meilleur joueur qui peut entrer dans ce système de jeu. Comme on n’a pas eu assez de temps, l’idée était de choisir les joueurs capables de s’adapter vite aux choix tactiques. Le 3e critère est d’être capable de s’adapter à l’adversaire à un moment donné du match voire de la compétition“.
L’ambition de l’équipe
“On a toujours joué les matches pour les gagner. L’objectif reste inchangé. Il s’agira de prendre les matches les uns après les autres et vouloir les gagner. On ira à la guerre sur chaque match. Mais tout d’abord il s’agira pour nous de faire preuve d’humilité, de travailler et d’être ambitieux. Ce sont ces trois mots qui sont dans nos têtes et on avance comme ça. Et bien sûr, l’humilité et le travail n’empêchent pas l’ambition. Ce qui est sûr, on n’est pas venu pour visiter Korhogo… On arrive dans une compétition où toutes les équipes ont leur chance puisqu’elles se sont qualifiées pour jouer cette compétition. Sur la ligne de départ quand on court un 100 m tout le monde est au même niveau. Si c’est une course de vitesse (sprint) c’est le plus rapide qui arrive en premier mais s’il s’agit d’une course de fond, c’est le plus endurant. Il y a de grosses nations au même titre que nous. On a beaucoup travaillé dans une structure qui est exceptionnelle. On a beaucoup travaillé parce qu’on a une ambition. Ce qui importe pour moi c’est le processus à mettre en place pour que mes joueurs aient la capacité d’être ambitieux”.
A C