À l’occasion de l’ouverture de la Semaine Nationale de la Liberté de la Presse (SENLIP), le président de l’Union des radios et télévisions libres du Mali (URTEL), Mamoudou Bocoum, a mis en avant l’importance de cette initiative. Il a rappelé que, compte tenu de l’engagement des structures médiatiques, il a été décidé de consacrer une semaine entière en l’honneur de la Journée mondiale de la liberté de la presse, afin de mieux valoriser les enjeux liés à la profession.
Placée sous le thème « Le journaliste malien face aux défis de l’intelligence artificielle : Informationet désinformation en cette période de crise multidimensionnelle »,plusieurs activités sont prévues au cours de cette semaine, notamment des réflexions autour de la monétisation de la presse en ligne, du rôle fondamental des radios dans la consolidation de la cohésion sociale, ainsi que des défis rencontrés par les journalistes dans l’exercice de leur métier, notamment en matière d’accès à l’information.
Mamoudou Bocoum a également évoqué la précarité dans laquelle vivent certains journalistes, particulièrement lorsqu’ils sont confrontés à des problèmes de santé. Il a souligné l’urgence de mettre en place une mutuelle de santé dédiée, afin d’assurer une meilleure prise en charge sanitaire pour les professionnels des médias. « Trop souvent, nous apprenons sur les réseaux sociaux que des confrères sont gravement malades et sans ressources. Cela doit changer », a-t-il déclaré.
Et une attention particulière sera portée à la lutte contre la désinformation, un phénomène amplifié par les nouvelles technologies.
