Les membres du grin veulent savoir si le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité va interpeller les deux membres du Conseil national de transition (CNT) qui avaient proféré des menaces à l’endroit de certains citoyens maliens.
Ils disent avoir été témoins des injures publiques et des menaces de mort proférées par ces deux membres du CNT contre des citoyens. Leurs allégations se fondent sur des vidéos, devenues virales à la veille d’une manifestation organisée par la coalition des partis politiques, qui montreraient les deux conseillers proférant des insultes à l’encontre des initiateurs de cette mobilisation politique.
Quant à eux, les membres du grin se disent surpris de voir que les deux membres du CNT n’ont, jusqu’à présent, pas été inquiétés par le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité. Mieux, une plainte a été déposée contre eux, mais toujours rien. Ils disent avoir le sentiment d’incompréhensions du traitement réservé à ce dossier, alors que l’ancien Premier ministre Moussa Mara et autres écrouaient pour des délits similaires.
Au grin, on estime que la loi doit être appliquée de manière égale à tous, sans distinction de statut social, de pouvoir ou de richesse. « La transparence dans le système judiciaire permet de renforcer la confiance du public, de prévenir les conflits et de favoriser la stabilité sociale », tirent les membres du grin en guise de conclusion.
Ibrahima Ndiaye
