Les rituels du pèlerinage ont été marqués par des températures très élevées
Le hadj, constitué d’une succession de rituels prescrits qui se déroulent sur plusieurs jours au cœur de La Mecque et ses environs, représente l’un des cinq piliers de l’islam. Chaque musulman est encouragé à effectuer le hadj au moins une fois dans sa vie s’il en a la capacité.
Cette année, le hajj s’est tenu du 14 au 19 juin, marquant une tragédie le dimanche l’Arabie saoudite a annoncé le décès de plus de 1300 pèlerins lors de ce grand rassemblement sous des températures caniculaires. 83 % des victimes étaient des pèlerins sans autorisation, ayant entrepris de longs voyages dans la chaleur étouffante de ce royaume désertique pour accomplir les rites sacrés, la plupart d’entre eux ne possédant pas de documents d’identification.
Le Mali a enregistré deux victimes, d’autres pays comme l’Indonésie, l’Iran, le Sénégal, la Tunisie, l’Egypte et autre ont signalé des pertes parmi leurs ressortissants. Chaque année, des dizaines de milliers de pèlerins se rendent en Arabie saoudite sans autorisation.
Une étude saoudienne publiée en mai a révélé que le pèlerinage est de plus en plus affecté par les changements climatiques, indiquant une augmentation de 0,4°C tous les dix ans des températures sur les lieux où se déroulent les rites.
Youma Cissé