Environ 200 personnes venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Canada pour un échange intensif sur les défis et les solutions à mettre en œuvre dans le cadre de la lutte contre les pratiques corruptives et discriminatoires avec pour thème » Femmes et Corruption : Briser le Silence et Agir Ensemble du 15 au 17 mai 2024, le premier colloque international sur le Genre et la corruption, à Bamako. La cérémonie de clôture a été présidée par M. Ibrahim Ikassa Maïga, Ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, Mme Seynabou Top, Directrice à l’ENAP du projet LUCEG, et de M. Jean Paul Riverin, Directeur du projet LUCEG au Mali.
Au cours de ce colloque les participants ont recommandé, entre autres, la promotion des numéros verts de l’OCLEI, la poursuite et la sanction des acteurs corrompus, ainsi que la valorisation des structures publiques.
Ces recommandations serviront de guide pour les réformes nécessaires dans le cadre de la Transition. M. Ibrahim Ikassa Maïga, Ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions a souligné l’impact néfaste de la corruption sur la société, le développement économique, et la confiance dans les institutions, tout en exacerbant les inégalités sociales. Il a assuré de leur engagement total à faire de ce colloque un événement majeur dans la lutte contre la corruption au Mali.
Mme Seynabou Top a exprimé sa fierté quant aux résultats obtenus, indiquant que ces recommandations mettront à jour leur document d’analyse comparative sur les sexes et serviront de base pour améliorer les actions de sensibilisation, de communication et d’éducation en faveur de la lutte contre la corruption et de la promotion des droits des femmes et des filles. Elle a également affirmé que ces recommandations seraient utilisées par les partenaires institutionnels et les organisations de la société civile pour orienter et améliorer leurs actions contre la corruption et pour la défense des droits des femmes.
Les participants ont exprimé leur satisfaction, soulignant que le colloque a permis d’identifier et d’analyser les obstacles spécifiques auxquels les femmes font face en matière de corruption. Les représentants du gouvernement se sont engagés à transformer les idées et recommandations en actions concrètes.
Kadiatou Traoré