Dans une brochure qu’il a éditée, Bourama Mounkoro, avant d’exposer les grandes lignes du projet de programmes d’activités qu’il propose aux chargeurs pour apporter un vrai changement positif au Conseil malien es chargeurs (CMC), répond à cette question relative aux mobiles de sa candidature, disons aux ressorts de son engagement pour le secteur privé en général et les chargeurs en particulier.
« J’ai un engagement sans faille et croit en l’avenir de mon pays, le Mali, pour une visibilité du Conseil malien des chargeurs et pour le bonheur des Opérateurs économiques. L’émergence du secteur privé malien reste mon combat de tous les jours » dit Bourama Mounkoro, qui est depuis plus de vingt (20) ans dans les rouages du secteur privé, à plusieurs niveaux. Il a longtemps soutenu les anciens et cheminé avec les plus jeunes pour écouter, apprendre, se former, se forger.
C’est pour dire qu’il n’est pas un novice dans les milieux des chargeurs, contrairement à ce que tentent de faire croire des esprits malintentionnés. Et ainsi explique-t-il : « Actif au sein de notre organisation depuis près de 15 ans pendant lesquels j’ai beaucoup appris auprès de mes camarades chargeurs, jeunes et vieux du Mali et d’ailleurs, je souhaite poursuivre cet engagement avec un mandat de 5 ans à la tête du CMC qui doit plus que jamais jouer pleinement son rôle pour les chargeurs qui, j’en suis convaincu, occupent une place de plus en plus incontestable dans l’économie nationale ».
Bourama Mounkoro est donc vraiment outillé pour apporter sa technicité et son savoir-faire afin que le Conseil malien des chargeurs (CMC) soit hissé vers les cimes de la performance. Comme il le dit lui-même : « Ainsi suffisamment outillé pour relever les défis et toujours soucieux de l’efficacité dont j’ai fait preuve dans les organisations comme l’Organisation patronale des industriels (OPI) depuis 2012, le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) de 2010 à 2015, l’Union des conseils des chargeurs africains (UCCA) dont j’ai été commissaire aux comptes de 2009 à 2013, la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) où j’ai été conseiller extérieur du président de 2008 à 2012, le Conseil malien des chargeurs (CMC) depuis avril 2008. Mon mandat de Juge consulaire auprès du Tribunal de commerce, Section Industrie de 2017 à 2019 m’a permis de m’imprégner des problèmes auxquels les opérateurs peuvent être confrontés sur le plan juridique, notamment des erreurs, des pratiques ou des habitudes préjudiciables à la bonne marche des entreprises » précise-t-il.
Mais concrètement, avec son profil et son expertise, que peut-il apporter au Conseil malien des chargeurs (CMC) ? Mounkoro est clair, net et précis : « Je pense qu’il est temps que j’apporte ma modeste pierre à l’édification de la construction de notre beau pays en jouant un rôle indispensable sur le plan du partage des connaissances et des pratiques professionnelles et surtout en impulsant une gestion participative car mon credo est qu’aucune composante du Conseil malien des chargeurs ne doit rater le train en marche. Je reste très enthousiaste à l’idée de contribuer à la visibilité du CMC qui doit jouer pleinement son rôle tant sur le plan international que national », précise-t-il.
Mahamadou TRAORE
Candidat à la présidence du CMC : Qui est Bourama Mounkoro ?
L’Assemblée consulaire du Conseil malien des chargeurs est appelée à siéger demain, samedi 30 juillet 2022 au Cicb, pour choisir en son sein les membres du bureau exécutif national avec à sa tête le président de cette chambre consulaire. Tête de liste et parrain de la liste victorieuse, Bourama Mounkoro est candidat au poste de président du CMC. Il en a le profil et les compétences en ce sens qu’il se prévaut d’un lourd background intellectuel reposant une solide formation professionnelle, en plus de faire preuve d’une vision innovante et futuriste pour un changement qualitatif du CMC.
Titulaire d’un diplôme supérieur en Comptabilité (1987), d’un Master en Ingénierie Financière, Contrôle de Gestion et Audit (2005),d’un certificat en Anglais des Affaires (2009), Bourama Mounkoro, industriel connu et respecté aussi bien à l’Organisation patronale des industriels du Mali qu’au sein du Conseil national du patronat du Mali, parmi tant d’autres organisations du secteur privé national, est aussi titulaire d’un Certificat en Communication Publique et plan de communication au SETYM International à Montréal au Canada.
A ce background qui pèse déjà lourd et lui donne bien le profil d’un très bon président du Conseil malien des chargeurs, il faut ajouter d’autres fonctions dont certaines, spécifiques, sont en lien étroit avec le domaine des chargeurs.
En effet, Bourama Mounkoro a participé à plusieurs séminaires de formation au Mali et à l’étranger dont la formation sur les Incoterms 2010 à l’Institut International de Droit Maritime et des Transports à Tunis. La connaissance des Incoterms, voilà un outil incontournable pour la compétitivité des Chargeurs Africains.
En 2013, à Dakar au Sénégal, Bourama Mounkoro, a participé à l’Atelier sous régional sur l’évaluation des Observatoires nationaux de transport à maillon maritime (Ontm). Auparavant, en 2012, il s’est illustré par sa brillante participation aux 6èmes Journées des Chargeurs Africains à Libreville (Gabon) et la même année 2012, il a été dignement représenté le Mali par sa brillante prestation au Symposium International « Trans Log Africa 2012 » Ouagadougou (Burkina Faso).
A tout ceci, il faut ajouter sa participation à la Conférence Internationale Francophone sur l’Audit Interne en 2006 Bamako (Mali) ; la Mission économique du Mali à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Québec (Canada) en septembre 2011 et le séminaire introductif sur le Cercle de Qualité en 1997 à Bamako.
Cette tête bien faite est soutenue par une courtoisie et un sens du devoir appréciés partout où il est passé, aussi bien dans sa vie professionnelle que celle associative.
Bourama Mounkoro est un homme pragmatique, un homme de dialogue, un homme d’expérience, un homme de conviction dévoué de manière désintéressée pour la cause du secteur privé malien en général et des chargeurs en particulier. Il est tout simplement engagé à marquer d’une encre indélébile sa modeste contribution à l’édification d’un secteur privé émergent dans notre pays, le Mali kura, qui ne peut plus s’accommoder de l’à-peu-près ou de la médiocrité.
En effet, l’homme qu’il faut à la place qu’il faut doit être désormais un credo inspiré par la Transition. Et pour le cas spécifique du Conseil malien des chargeurs, il faut un dirigeant à la hauteur des tâches et missions, notamment pour être en mesure de défendre avec brio les intérêts du Mali en général et des chargeurs en particulier. Pour cela, il faut y être préparé, notamment par la carrure, le profil intellectuel et la moralité immaculée. Critères auxquels répond exactement Bourama Mounkoro, qui se prévaut d’une expérience d’une vingtaine d’années dans le secteur industriel, surtout celui tourné vers l’export, ce volet extrêmement important pour le développement du pays.
Mahamadou TRAORE