La jeunesse culturelle face à la désinformation c’est une tribune citoyenne pour sauver la nation

La désinformation est un phénomène nuisible qui peut engendrer de graves désordres. Elle est souvent propagée par des acteurs malveillants cherchant à saper la confiance ou à influencer l’opinion publique. C’est dans ce contexte que Jeuness’Arts, en partenariat avec Search for a tenu la cérémonie de restitution de la 9ᵉ promotion de l’École du Slam, ce vendredi 13 décembre 2025, au complexe culturel BlonBa. Placée sous le signe de la lutte contre la désinformation, cette rencontre a mis en avant le slam comme un puissant moyen de sensibilisation et de mobilisation citoyenne.


Les jeunes artistes et acteurs culturels ont transformé la scène en une véritable tribune citoyenne afin de dénoncer ce fléau préoccupant, la désinformation, qui menace les fondements d’une nation.
Créée en 2017, l’École du Slam accueille gratuitement chaque année une vingtaine de jeunes, une initiative de la Jeuness’ Art, qui mise sur l’accessibilité et la transmission pour faire émerger des voix critiques et responsables. Plusieurs anciens apprenants se produisent aujourd’hui sur des scènes nationales et internationales, preuve, selon les organisateurs, que l’art peut être un véritable levier d’engagement citoyen.
Pour Mariam Keïta, spectatrice venue assister à la restitution : « En écoutant ces textes, je me suis reconnue et nous partageons souvent des informations sans réfléchir. Cette soirée m’a fait comprendre que chacun a une responsabilité, surtout nous les femmes, très actives sur les réseaux sociaux », témoigne-t-elle.
Cette cérémonie fait comprendre à la jeunesse consciente, les dangers liés à la manipulation de l’information, notamment sur les réseaux sociaux. À travers des textes engagés, les slameurs ont interpellé le public sur la responsabilité individuelle face aux fausses nouvelles qui circulent au quotidien et la cérémonie, s’est conclue par la remise d’attestations aux meilleurs bénéficiaires ainsi qu’à l’ensemble de la promotion.
Kadiatou Traoré