Accueil Aujourd’hui Mali Bourama Mounkoro candidat à la présidence du CMC : pour un nouveau contrat de confiance entre l’état, les chargeurs et les partenaires

Bourama Mounkoro candidat à la présidence du CMC : pour un nouveau contrat de confiance entre l’état, les chargeurs et les partenaires

by Nandi
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Bien avant l’élection des membres consulaires par scrutin de liste qu’il a remporté en tant que tête d’une liste qu’il a parrainée, il a rendu public son projet de programme d’activités, disons la traduction concrète de sa vision pour le Conseil malien des chargeurs (CMC). C’est un programme bien ficelé qui s’articule autour de sept axes dont chacun représente la prise en compte de préoccupations des chargeurs du Mali.    

Pour atteindre ces objectifs, une fois élu, Bourama Mounkoro compte mettre en œuvre un programme d’activités intitulé « Pour un nouveau contrat de confiance entre l’Etat, les Chargeurs et les partenaires ». Ledit programme repose sur les sept axes que voici :

1. VISIBILITE DU CMC                     

Il s’agit des innovations à mettre en œuvre pour expliquer aux opérateurs économiques les missions du CMC ; faire connaître davantage le Conseil malien des chargeurs pour que les opérateurs économiques y adhèrent massivement, communiquer convenablement pour mettre tous les acteurs au même niveau d’information et en même temps faire en sorte que le Conseil malien des chargeurs (CMC) occupe valablement sa place par une participation de qualité aux rencontres des chargeurs en Afrique et dans le reste du monde.  

2. ÊTRE PLUS PRES DES CHARGEURS

Il convient de mettre les Délégations régionales du CMC et les représentations dans les ports dans les meilleures conditions possibles pour la satisfaction des  chargeurs ; instaurer des visites périodiques des représentations régionales et des ports pour constater de visu leurs problèmes et préoccupations afin d’y apporter les meilleures réponses possibles ; redynamiser la revue du CMC appelée  » Le Bulletin du Chargeur  » qui sera édité en ligne et sur papier dur pour la publication des actualités des chargeurs ; instituer une journée des chargeurs chaque année pour la promotion des chargeurs (rencontres, échanges, conférences, expositions…) et aussi être présent à tous les niveaux et en permanence auprès des opérateurs économiques, 7 jours sur 7.

3. RASSEMBLER    

Il s’agit ici de mettre le CMC au service de toutes les composantes de l’Assemblée consulaire : importateurs, exportateurs et transitaires et en même temps entretenir une étroite collaboration avec le Conseil malien des transporteurs routiers (Cmtr) pour la résolution rapide des problèmes qui peuvent surgir au cours de l’exécution de nos différentes tâches. Transporteurs et chargeurs sont appelés à cheminer ensemble, par conséquent, il faut aménager une passerelle qui permet le contact direct pour une concertation permanente dans la résolution des problèmes identifiés. 

Par ailleurs, il est nécessaire de professionnaliser les acteurs et leur permettre de parler le même langage. Cela fera partie des priorités du Conseil malien des chargeurs (CMC). En plus de la sensibilisation sur la facilitation des échanges, tout en privilégiant l’approche pédagogique pour le respect des dispositions communautaires comme le Règlement n° 14 de l’Uémoa relatif à l’harmonisation des normes et des procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises.

4. DYNAMISER

Pour tirer tous les avantages de notre situation de pays de l’Hinterland, le Conseil malien des chargeurs doit user de toutes ses prérogatives pour offrir aux opérateurs économiques maliens les conditions idéales pour le passage de leurs marchandises dans les différents ports. La continentalité, au lieu d’être un handicap, doit être un atout pour notre pays dans le respect des conventions en vigueur. L’union faisant la force, ensemble les chargeurs vont dynamiser le CMC par la démarche appréciative qui consiste à aborder le changement de façon positive ; accroître la collaboration dans les équipes ; bâtir la capacité à innover constamment ; promouvoir, encourager et offrir des opportunités de développement de l’innovation dans le secteur privé. 

5. MODERNISER

Véritable enjeu pour la croissance d’un pays enclavé comme le Mali, la facilitation des échanges implique simplification, modernisation et harmonisation des processus d’importation et d’exportation. Sur toute la chaine des transports, les acteurs sont confrontés à des difficultés si bien que les rôles sont parfois méconnus. 

Une fois élus, nous procéderons à la réhabilitation et la modernisation des infrastructures aussi bien au siège que dans les représentations du CMC ; la création d’un site internet du CMC newlook pour les chargeurs ; la modernisation de l’organisation pour améliorer la qualité des services, l’efficacité des équipes et l’épanouissement des collaborateurs.

Nous envisageons de développer la compétitivité, moderniser les méthodes de travail, numériser l’activité, développer de nouveaux outils. 

Le potentiel humain est au cœur de notre projet de modernisation par des changements pensés et concertés. C’est ainsi que notre vision stratégique gagnera en valeur.

6. RENFORCEMENT DES CAPACITES

Les capacités du CMC seront renforcées lorsque les membres, surtout les agents à tous les niveaux de la hiérarchie, vont acquérir des connaissances plus solides sur des concepts-clés leur permettant d’être plus efficaces dans leurs réponses aux attentes des chargeurs. Ce qui nécessite une formation continue des ressources humaines.

Le renforcement de capacités vise aussi à accompagner les chargeurs maliens dans un contexte marqué par une crise économique, sécuritaire et sanitaire sans précédent et qui nous impose une nouvelle conduite à tenir.

C’est ainsi qu’il sera initié une série de formations pour les chargeurs afin d’accroître leurs capacités professionnelles, notamment dans des domaines qui permettent de rendre plus efficaces et rentables leurs activités et aussi d’être au même niveau, voire à un niveau plus élevé que les chargeurs des pays africains.

7. OPTIMISER LE CMC

Il faudra donner au CMC le rendement optimal en créant les conditions les plus favorables pour en tirer le meilleur parti possible. Pour ce faire, il faudra analyser les interactions qui existent entre l’organisation du travail, la gestion des équipes, les processus opérationnels et les outils informatiques ou autres ressources utilisées pour l’atteinte des objectifs à court, moyen et long termes.

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