Après neuf mois de cours intensifs et d’évaluations continues, les épreuves du baccalauréat malien se sont déroulées du 23 au 26 juin 2025. Cette session a mobilisé 199 449 candidats, dont 95 437 filles et 104 012 garçons, répartis dans 533 centres à travers le pays.
Le coup d’envoi a été donné le lundi 23 juin sur l’ensemble du territoire national. Toutes les dispositions ont été prises par les autorités éducatives pour garantir le bon déroulement des épreuves. À Ségou, au lycée Cabral, les enseignants ont assuré la surveillance avec rigueur et professionnalisme.
Mme Sidibé, professeure de biologie et surveillante témoigne que, nous avons mis en place une surveillance stricte : interdiction des téléphones, vigilance constante. Aucun incident majeur n’a été signalé et nous remercions également les autorités pour leurs efforts dans la formation des futurs cadres de ce pays.
Quant à Mme Diakité, surveillante, il y avait du stress, de la nervosité, mais aussi beaucoup d’engagement. Les élèves ont bien géré la pression et ont exprimé leur reconnaissance
Les candidats entre stress et soulagement ils ont traversé des journées intenses.
Oumar Kané, en série lettres, confi-t-il que c’était beaucoup d’angoisse, de stress, de révisions sans repos. Il a souhaité également le meilleur à tous mes camarades.
Pour Awa Cissé, en série TSE, le soulagement est palpable : Les épreuves se sont bien passées, toutes les conditions étaient réunies pour que nous soyons à l’aise. Maintenant, on attend les résultats avec le cœur qui bat fort.
Entre espoir et doutes chez les parents
Certains parents d’élèves, tout en saluant les efforts des encadrants, déplorent un niveau global qu’ils jugent encore faible, malgré les conditions d’apprentissage mises en place. Un constat qui relance le débat sur la qualité de l’enseignement.
Kadiatou Traoré
