Le retrait de l’Angola des rangs de l’Opep a résonné dans le secteur au niveau mondial. Dans un contexte complexe, les pays producteurs de pétrole tentent-ils de « sauver leur tête » chacun à sa manière ?
Dès ce mois de janvier, le Brésil rejoint officiellement l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (Opep), qui acte également la sortie de l’Angola. Le deuxième producteur africain de pétrole derrière le Nigeria a annoncé sa décision de se retirer du cartel le 21 décembre dernier après un conseil des ministres dirigé par le président Joao Lourenço. En cause, son mécontentement quant au quota qui lui a été imposé dans le cadre de la réduction de la production de l’Opep. « Le retrait de l’Angola des rangs de l’Opep est un signal politique fort », estime l’expert en énergies Jean-Pierre Favennec. « Cela affaiblit clairement l’Opep parce que cela montre que certains pays ne sont pas contents de la politique de l’Organisation et n’hésitent pas à prendre la mesure radicale d’en claquer la porte », explique ce professeur à l’Université Paris Dauphine et fin connaisseur du secteur des énergies en Afrique. « On a quand même souvent vu les pays ne pas respecter les plafonds de production fixés par l’Opep, sans que cela n’entraine des sanctions majeures, remarque-t-il. Je crois que c’est surtout un geste politique de l’Angola qui veut montrer son mécontentement par rapport à l’Opep ».
Une affaire d’ « intérêts »
En clair, l’Angola veut pouvoir produire 1,18 million de barils par jour, bien plus que les 1,11 million de barils par jour qui lui ont été attribués par l’Opep………………….A lire la suite sur ………………
Source : afrique.latribune