Pour qu’un élève ait le meilleur résultat après les examens et que ses parents soient fiers de lui il faut sans doute s’y préparer depuis le début de l’année. Comme dirait cet adage de chez nous ce n’est pas le jour de la chasse qu’on élève un chien. Donc ce n’est pas le jour de l’examen qu’il faut se préparer
Comme chaque année les examens commencent à partir du mois de juin. Fidèle à cette tradition les examens ont déjà commencé par les épreuves sportives de DEF le 06 juin passe sous le contrôle et la supervision des enseignants de l’éducation physique et sportive.
En effet ; Pour une meilleure organisation des examens il y’a plusieurs aspects ; les aspects pédagogiques ceux-ci concernent beaucoup plus les enseignant qui, tout au long de l’année scolaire devrait former les élèves et leur apprendre les bonnes manières, surtout en leur inculquant dans la tête que seul le travail paie. Ensuite il y a l’administration, elle a un grand rôle à jouer. En plus de l’organisation matérielle, elle doit également suivre le déroulement des examens et même exiger la transparence et minimiser la fraude. Elle doit être un modèle et bannir toutes formes de corruption et exiger la même chose des enseignants. Pas de falsification des notes des enfants.
Pour ce qui concerne le dérouler des examens il y a un certain nombre des conditions qui doivent être réunies parmi lesquelles le Respect des consignes et les apprenants doivent être dans des bonnes prédispositions pour aborder avec sérénité les épreuves. En guise de rappeler aux candidats voici deux outils précieux le règlement intérieur et la police de surveillance pour les élèves
Le Président du centre doit :
- Répartir ses surveillants entre les salles de façon rotative pour éviter qu’ils ne se familiarisent avec les candidats ;
- Répartir ses vice-présidents entre les points stratégiques du centre pour avoir un second regard sur les salles ;
- Interdire aux surveillants de sortir du centre d’examen. Même ceux qui en sortent exceptionnellement ne doivent plus revenir surveiller la même épreuve. Ceux qui en sortent sans autorisation sont remplacés durant le reste de la surveillance ;
- Interdire aux agents des forces de l’ordre et de sécurité de s’approcher des salles d’examen, sauf s’il en fait la demande ;
- Signaler à la hiérarchie des forces de l’ordre et de sécurité tout comportement suspect de leurs agents ;
Interdire l’accès du centre à toute personne non impliquée dans le déroulement de l’examen (APE/CGS/AME), promoteurs d’école, administrateurs scolaires, gardien ou toute autre personne étrangère) puisque l’école est réquisitionnée ; – s’interdire toute inscription de candidat au cours de l’examen ;
- Installer les candidats handicapés dans les salles à accès facile tout en leur précisant qu’ils gardent leurs numéros de salle et de place ;
- S’assurer avant le démarrage de chaque épreuve qu’une enveloppe scellée contient le sujet de l’épreuve. En cas d’absence ou d’insuffisance de sujet, le président saisit la hiérarchie pour en être approvisionné ;
- Visiter de temps en temps les salles pour constater les conditions de déroulement de l’épreuve. En cas de laxisme de la part d’un surveillant, il le rappelle à l’ordre et en cas de récidive, il l’expulse du centre et le fait remplacer ;
- Expulser du centre tout candidat au comportement indélicat (état d’ivresse, injure, détention d’arme, etc.) ;
- Rédiger un rapport circonstancié pour tout cas de fraude sur la base de celui des surveillants ; – exiger la présence au secrétariat des deux surveillants de chaque salle lors de la remise des copies des candidats ;
- Consigner dans le procès-verbal (PV) de surveillance les erreurs constatées par les candidats sur leurs données de base (nom, prénoms, date et lieu de naissance, scolarité, nationalité, filiation et moyenne annuelle) ;
- Apporter quotidiennement les copies des candidats au lieu où sont gardés les sujets ; – à la fin de l’examen, acheminer les copies à l’AE ou au CAP, selon le cas.
Et aussi le respect du règlement par les candidats :
Le candidat doit :
- Présenter une pièce d’identité en cours de validité pour accéder à la salle d’examen :
- Carte d’identité scolaire, pour les élèves inscrits dans des établissements publics et privés,
- Carte d’identité civile ou militaire, carte NINA, permis de conduire ou passeport, pour les
Candidats libres non-inscrits dans les établissements ;
- Être en place trente minutes (30 mn) avant le début de la première épreuve de chaque jour ;
- Avoir en permanence sur la table sa pièce d’identité, en vue des vérifications d’identité ;
- Remplir correctement l’en-tête de la feuille d’examen ;
Signaler aux surveillants les erreurs constatées sur ses données de base (nom, prénoms, date et lieu de naissance, scolarité, nationalité, filiation et moyenne annuelle.
En observant ces principes l’élève fera son examen avec rigueur et sérénité.
Bintou Napo
Enseignement supérieur au mali : Bientôt trois nouvelles universités
Lors de sa séance plénière du jeudi 16 juin 2022 au Centre international de Conférences de Bamako (CICB), le Conseil National de Transition (CNT) a adopté, à l’unanimité les textes de création des trois nouvelles universités qui seront à Sikasso, Gao et Tombouctou.
C’est par 107 voix pour, zéro contre et zéro abstention que les membres du Conseil national de Transition ont donné leur quitus à la création de ces nouvelles universités, non sans un débat riche qui témoignait de leur intérêt pour le sujet. En présence Pr Amadou KEITA, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Depuis des années, le système d’enseignement malien de manière générale, celui du supérieur en particulier connait une crise multiforme. Les causes de cette crise sont nombreuses : manque d’infrastructures d’accueil, nombre insuffisant d’enseignants, des problèmes liés à l’éthique, à la déontologie, à la discipline et à l’inadéquation des offres de formation avec les besoins de la société. A ceux-ci s’ajoutent le nombre croissant d’étudiants, en particulier dans les disciplines littéraires, les problèmes de financement et de transparence dans la gestion des ressources disponibles et le manque et l’inadéquation du matériel de pédagogie et de la recherche.
Cette crise se manifeste par des grèves récurrentes des enseignants chercheurs, des étudiants et, dans une moindre mesure, des personnels administratifs, techniques et de services. Les revendications de ces grèves portent généralement sur le paiement à temps des heures supplémentaires, la gouvernance des universités publiques et l’amélioration de l’environnement de travail et de logement.
L’avenir de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au Mali a fait l’objet d’une concertation nationale par le passé au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). La rencontre, présidée par le ministre de la Justice Aly Bathily, a enregistré la présence entre autres des membres du gouvernement, du corps diplomatique, des représentants des organisations internationales et du gouverneur du district de Bamako.
Le but de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au Mali, c’est de pallier à toutes ces insuffisances.
M.Yattara
L’Alternance