Les cours sont sérieusement perturbés dans les différents établissements du pays (publics et privés) suite à la «sortie nationale de 120h renouvelable» à partir de lundi dernier (21 novembre 2022) décrétée par le Bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM, créée en 1990). Ses responsables ont été reçus par les deux ministres chargés de l’Education et de l’Enseignement supérieur dans notre pays afin de trouver un terrain d’entente pour désamorcer cette bombe qui risque de sérieusement perturber l’année scolaire et académique.
C’est dans une atmosphère conviviale que les ministres en charge de l’éducation et les membres de leurs cabinets ont rencontré le Bureau de coordination de l’AEEM dans la salle de réunion du ministère de l’Education nationale (MEN). Les deux premiers responsables de l’École malienne ont rappelé à leurs interlocuteurs que le souci majeur des plus hautes autorités du pays est le développement de l’éducation. D’où la nécessité de maintenir le dialogue entre les acteurs.
Ils ont également mis en évidence les nombreuses actions entreprises dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans notre pays. Selon eux, toutes les doléances mentionnées dans ce préavis de grève de l’AEEM ont leurs réponses dans les plans d’actions des différents départements ainsi que dans les cahiers de charge de leurs Partenaires Techniques et Financiers (PTF). Il faut juste le temps de peaufiner les documents administratifs.
Abondant dans le même sens que son homologue de l’Enseignement supérieur, le ministre de l’Education nationale a fait savoir que, parallèlement aux actions de l’Etat en faveur de l’école, les appuis des partenaires techniques et financiers concourent beaucoup au développement de l’enseignement, notamment dans le cadre du volontariat, de l’hygiène, de l’assainissement pour ne citer que ceux-ci. Malgré la bonne volonté des autorités, a souligné Madame Sidibé Dédéou Ousmane, il faut tenir compte aussi de la crise économique et sécuritaire.
Les deux ministres ont salué la franchise et la courtoisie des membres de L’AEEM et ont réitéré leur engagement à mettre tout en œuvre pour trouver des solutions idoines. Le Secrétaire général adjoint du Bureau de coordination de l’AEEM, Ibrahim Aly Ascofaré, a salué les efforts et les alternatives énormes consentis par les deux départements malgré les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Il a affirmé que le dialogue reste leur cheval de bataille. La ministre Sidibé Dédéou Ousmane a conclu en souhaitant l’instauration d’un cadre de concertation assorti d’un comité restreint de suivi indépendamment du cadre élargi, de part et d’autre.
La Rédaction
Avec la Cellule Com-MEN
Le Matin
