L’opérateur prêt à reprendre ses activités afin de maintenir la dynamique d’amélioration de la desserte en électricité !
Nouveau rebondissement dans le dossier Albatros Energy-SA/société Energie du Mali (EDM-SA) dans le cadre de la fourniture de l’électricité. L’actuel ministre de l’Energie et de l’Eau, Boubacar Diané, vient de remettre l’opérateur Albatros dans ses droits, avec l’annulation de la décision n°0240 du 17 octobre 2024 de résiliation de son contrat par l’ancienne ministre de l’Energie et de l’Eau, Bintou Camara. Aujourd’hui, Albatros se dit prête à reprendre ses activités en fournissant à EDM-SA 80 mégawatts, ce qui contribuera à une forte amélioration en termes de desserte de l’électricité.
ça y est ! Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Boubacar Diané, vient de frapper un grand coup en annulant, le 18 avril 2025, la décision de résiliation du contrat de concession relatif à la construction et l’exploitation d’une centrale thermique au fuel lourd en boot à Kayes avec l’opérateur Albatros Energy-SA. Et le contrat liant cette société à l’Energie du Mali (EDM-SA) dans le cadre de la fourniture d’électricité. Il s’agit bien de la décision n°0240 du 17 octobre 2024 de l’ancien ministre en charge de l’Energie et de l’Eau, Bintou Camara, qui avait d’ailleurs défrayé la chronique en son temps. Cela suite à un contentieux financier entre Albatros et EDM-SA, qui a été mal géré par Bintou Camara.
Avec cette annulation, l’opérateur Albatros Energy-SA peut bel et bien redémarrer ses activités avec la fourniture de 80 mégawatts à l’Energie du Mali. Ce qui va, sans nul doute, donner un plus à la belle fourniture d’électricité que nous vivons depuis quelques mois.
En d’autres termes, cet apport d’Albatros va sûrement contribuer à une nette amélioration pour le plus grand bonheur de la population.
C’est du moins ce que le ministre Boubacar Diané a bien compris depuis son arrivée à la tête de ce département stratégique. Il a écouté tout le monde pour mieux comprendre le problème, car la situation était devenue très compliquée sous l’ère Bintou Camara avec sa « mauvaise gestion » de certaines affaires avec des partenaires stratégiques d’EDM-SA.
Mme la ministre, au lieu de prendre le temps pour examiner et comprendre un dossier technique en toute objectivité, préférait écouter des offices au sein de EDM-SA, des barbouzes incompétents et des revanchards tapis dans l’ombre animés par la mauvaise foi. C’est ainsi qu’ils ont manipulé l’opinion nationale par le mensonge en faisant croire que le projet Albatros n’était pas dans l’intérêt de EDM-SA et des Maliens. C’est un échec dont il faudrait tirer les enseignements !
Les Maliens ont été privés d’un système de production de 80 MW pendant plus de 2 ans au moment où ils en avaient le plus besoin.
Une capacité de production indiscutable
Heureusement que l’actuel ministre Diané a vite compris l’enjeu. C’est dans ce cadre qu’il a décidé de rencontrer, le 14 avril dernier, une importante délégation composée par des responsables de la Banque ouest-africaine de développement (Boad) dont la vice-présidente Sakho Eklo Ounèye, des représentants des actionnaires. L’ancien directeur général d’Albatros Energy-SA et ses collaborateurs étaient également au rendez-vous en présence du conseiller spécial du Premier ministre chargé des questions d’Energie, Mahamadou Yéhia Camara, ainsi que le directeur général d’EDM-SA, Abdoulaye Djibril Diallo, accompagné pour la circonstance de ses proches collaborateurs.
Cette rencontre a été l’occasion d’examiner les conditions de relance des activités de la centrale Albatros afin d’éviter une dégradation des outils de production d’énergie consécutive à l’arrêt des machines.
Au finish, Albatros Energy SA et EDM-SA ont convenu des modalités de discussions plus approfondies sur l’avenir du partenariat. Ce fut donc un grand ouf de soulagement pour ce partenariat gagnant-gagnant.
Et aujourd’hui, il faut reconnaitre que la relance des activités de la centrale Albatros participe de la volonté du ministre Diané de mobiliser les ressources nécessaires afin de poursuivre et maintenir la dynamique d’amélioration de la desserte en électricité.
Cette centrale thermique est un projet PPP financé par les banques de niveau international à savoir la Banque ouest-africaine de développement (Boad), la Banque africaine de développement (Bad) et la Banque islamique de développement (Bid).
D’une capacité de 90 mégawatts de puissance installée, elle dispose de matériel moderne de production d’énergie.
El Hadj A.B. HAIDARA
